Utopie d'un fabricant d'images baroques qui consigne notre présent et le confronte à des avenirs incertains

miércoles, 5 de septiembre de 2012

ORATOIRE POUR LES NAPOLITAINS QUI DORMENT SOUS NOS PIEDS 7º PARTIE

Suite de 100 tableaux de l'exposition " ORATORIO PER I NAPOLETANI CHE DORMONO SOTTO I NOSTRI PIEDI" au Palais Royal de Naples du 30-09-04 au 30-10-04:







Tableau 36:
Des qu’il a ouvert la porte, c’était fait.
 ( comm’ ha araput’ ‘ a porta, era fatta
  La chose est rapide, à la seconde elle se précipite aussi vite que la lame et
   pique tout ce que nous avons cru, vu ou su pour disparaitre en une               seconde.












Tableau 45:
                       Son cheval l’a piétiné sur la route de Caserte.
              ( ‘o cavall’ suoj’ l’ha scamazzato ‘ncoppa ‘a strada e Caserta)
 St. Paul de Caserte, cheval de cirque qui frappe du sabot pour sonner le creux, La bouche s’ouvre sans cri comme le sol de la fontaine  du puits du cheval.
         













Tableau 56:
Qu’il meurent les monstres venus de la ville pour lui faire subir l’enfer.
  (ca puozzan’ sculà e mostr’ venut’ ra città pe’ fargl’ passa’ linferno)
Face éclairée par la mauvaise lumière de la lune avec le cri ovale et silencieu
de toutes les bouches de Caravage. L’idée du viol, meurtre au ralenti,
eternellement recommencé; sa vie s’était être tuée.











Tableau 65:
                  Prisonnier durant vingt ans, torturé oublié.
           ( ‘ncarcerat pe’ vint’ ann’, torturat’, scurdat’)
C’est l’histoire racontée par mon père dans les camps de concentration, lorsque les soldats allemands jouaient avec les prisonniers russes affamés, essayant de les faire se battre pour un morceau de poulet, eux qui n’avaient que des épluchures; la chose joue aussi.



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