Son Excellence Monsieur l’Evêque de Santander
Manuel Sánchez
Monge
a le plaisir de vous inviter à l’inauguration du
Retable du Déluge
œuvre de l’artiste
français
Daniel Ogier
qui aura lieu le samedi 16 novembre 2019 à 19 heures
au Musée Diocésain “Regina Coeli” de Santillana del Mar.
Une conférence sera donnée par Enrique Campuzano, Directeur du Musée,
Jorge
Rodríguez de Rivera, commissaire,
La partie musicale par Ana Gobantes (piano) et Antonio
Noguera (harmonium), avec des œuvres de Joseph Haydn et Camille Saint-Saëns.
Un cocktail est prévu après l’inauguration.
Musée
Diocésain, Avenue Le Dorat, s/n. 39330 Santillana del Mar
(Cantabrie)
Téléphone:
942 84 03 17
LE RETABLE
DU DÉLUGE DANS L’ART DE CANTABRIE:
Le culte
des saints est depuis les débuts du Christianisme une constante fondamentale
dans l’évolution de l’iconographie religieuse. L’interdiction de
représentations en relation avec la divinité, qui provient de la Bible et du Judaïsme, pesait
lourd sur l’institution ecclésiastique, mais la recherche et la matérialisation
du sentiment religieux étaient
nécessaire pour avoir une cohésion sociale, surtout au niveau populaire.
Depuis les
peintures dans les catacombes il existe cette volonté de représenter les
martyres, témoins de la foi du Christ, et avec l’empire de Constantin, on
choisi clairement la pédagogie par les images, avec une grande charge
symbolique pour les distancier de la réalité. Par contre la lutte iconoclaste
suscitée dans l’empire byzantin pendant les siècles préroman signifiait un pas
en arrière, logique dans une esthétique wisigothe et surtout dans la mozarabe.
Seulement se détache de cette tendance la figure du « Beato » et les
illustrations de son manuscrit, celle qui va triompher en occident à partir du
XIème siècle.
Avec
l’arrivée du style roman, le chœur s’habille d’images célestes, en peinture
murale de deux dimensions, comme cela avait été décidé après la controverse
byzantine et l’autel se décore avec des peintures sur la façade, qui vont être
les précédents des retables.
À l’arrivée du gothique, avec la naissance des villes et
d’un commerce international très développé, sont érigés des grands bâtiments
dans le nouveau style qui, en supprimant les murs pour ouvrir de grandes
fenêtres permettant l’entrée de la lumière céleste, empêchent d’avoir de
grandes surfaces picturales, et cela facilitera l’introduction de ces grands
meubles, situés sur ou derrière les autels (retro
tabulae), capables de recevoir aussi bien la peinture comme la sculpture en
relief et en ronde-bosse, plus proche de la réalité et ainsi plus capable de
susciter des sentiments et des émotions.
Apparaissent
les grands retables, triptyques, polyptyques… pour relater la vie et les
miracles des saints, protecteurs des villes et des communautés dans les
chapelles privées des sanctuaires urbains et dans des ermitages en milieu
rural.
C’est
l’époque de l’arrivée des premiers grands retables en Cantabrie provenant de
Flandre, territoire appartenant au duché de Bourgogne et dépendant ensuite de
l’empire hispanique. Nos ports tirent parti du commerce castillan vers l’Europe
et en échange reçoivent de grands
trésors artistiques, comme le retable de Belén de Laredo, avec les sculptures
suivant les modèles de Rogier van der Weyden, réalisé à Bruxelles vers 1440 et
celui de Santoña, le retable de Saint-Bartolomé ou Saint-Jérôme, œuvre de
Petrus Nicolai Morauli, de Bruges. Ce sont les deux uniques retables étrangers.
Le troisième sera notre retable du Déluge.
Retable de Belén de Laredo Retable de Santoña
Retable du Déluge
Au début
du XVIème siècle, quand ils sont déjà présents dans tout le territoire de
l’Europe Occidentale apparaît à nouveau la controverse représentative avec la
réforme protestante, qui va éliminer toutes les images, vidant la moitié de
l’Europe. L’Église Catholique
après le Concile de Trente (1564) va imposer de nouvelles normes sur le culte
des images, faisant la distinction entre les dogmatiques et les dévotionnelles,
assurant ainsi la connaissance des vérités de foi et d’autorité des
institutions et en même temps encourageant l’approche avec la réalité par une
esthétique naturaliste qui favorise le sentimentalisme et consolide la
religiosité populaire.
La Cantabrie, qui s’était déjà fait remarquer par sa traditionnelle
capacité artisanale du travail de la pierre et le plan des grandes
constructions, (Cathédrale de Palencia, Salamanque, Ségovie, l’Escurial…)
excellera, à partir de ce moment là pour être le berceau de grands ateliers de
retables, (Trasmiera, Voto, Limpias, Camargo…) qui vont essaimer des œuvres
majeurs et secondaires dans toute la région et dans d’autres territoires de la
couronne de Castille.
Le retable
baroque, combine, comme on a déjà dit, ces deux propositions : la
connaissance dogmatique, qui avec la doctrine étaye les principes moraux de la
cohabitation chrétienne et en même temps l’exemplarité des modèles représentés
avec les saints, qui en plus de promettre leur protection, dictent les normes
journalières de référence, - rites, prières, dévotions, romerîa, coutumes…- qui
affirment la religiosité populaire.
LE RETABLE
DU DÉLUGE :
Les
courants illustrés, les révolutions sociales et scientifiques, les grands
conflits, les colonisations, la concurrence d’autre type de religions… ont
provoqué depuis le XIXème siècle un éloignement entre la Raison et la Foi et entre Société et
Religion, ce qui a entraîné la nécessité de repenser ces relations et de les
adapter à la mentalité changeante de la société actuelle. Bien que les
principes fondamentaux de la religiosité demeurent équivalents, les
transformations culturelles, parfois sauvages, obligent à utiliser une autre
méthodologie plus compréhensive de la vie moderne.
Notre
retable constitue une récupération de la forme de transmission traditionnelle,
car nous n’avions construit, depuis soixante ans, aucun retable en Cantabrie,
et c’est aussi l’implantation d’un retable « forain » - le troisième
provenant de l’étranger - l’un des plus grands de la région. Mais, en même
temps, il attire notre attention sur les problèmes mondiaux qui affligent notre
propre existence : la difficile relation ou cohabitation de l’espèce
humaine avec son environnement en comparaison avec l’épisode biblique et par
conséquent avec la création divine.
Dans le
cas du retable du Déluge, les moyens continuent à être les mêmes : l’œuvre
plastique au service d’une transmission d’idées qui nous amène à réfléchir. La
peinture, le plus ancien des arts, adopte un système de représentation réaliste
mais aussi expressionniste, pour doter d’un dramatisme émotif la figuration
créatrice des images, chargées de messages symboliques ou allégoriques, mais
clairement en relation avec la culture traditionnelle et l’actuelle réalité dynamique. La charge intellectuelle
que transmet chacun des éléments représentés est nouvelle - nativité,
commandements, évangélistes, possibles rédempteurs…- qui nous invite à une
profonde réflexion et méditation, qui est déjà essentiellement humaine et
chrétienne.
Il n’y pas
de doute que cette donation de Daniel Ogier, constitue pour notre Musée une
extraordinaire fierté et en même temps une excellente contribution au vaste et
très important patrimoine artistique religieux de notre région.
Enrique
Campuzano
Octobre 2019
EL RETABLO DEL DILUVIO EN EL ARTE DE CANTABRIA.
El culto a los santos es desde los inicios del Cristianismo una constante
fundamental en la evolución de la iconografía religiosa. La prohibición de
representaciones relacionadas con la divinidad, procedente de la Biblia y del Judaísmo
pesaba fuerte sobre la institución eclesiástica, pero la búsqueda y
materialización del sentimiento religioso era necesaria para lograr una
cohesión social, sobre todo a nivel popular.
Desde las pinturas en las catacumbas existe esa voluntad de representar a
los mártires, testigos de la fe de Cristo y
con el imperio de Constantino se
opta claramente por la pedagogía de las
imágenes, con gran carga simbólica para distanciarlas de la realidad. Sin
embargo la lucha iconoclasta suscitada en el imperio bizantino durante los
siglos prerrománicos significaba un paso
atrás, evidente en la plástica visigoda y sobre todo en la mozárabe. Solamente
la figura de Beato y sus ilustraciones se despega de esta tendencia, que será
la que triunfe en occidente a partir del siglo XI.
Con la llegada del Románico el
presbiterio se reviste de imágenes celestiales, en pintura mural de dos dimensiones, como se había decidido
tras la controversia bizantina y el altar se adorna con frontales de pintura,
que serán los precedentes de los retablos.
La llegada del gótico, con el
nacimiento de las ciudades y un comercio internacional muy desarrollado, se erigen grandes
edificios, en el nuevo estilo, que al suprimir los muros para abrir grandes
ventanas que permitan la entrada de la
luz celestial impiden tener grandes superficies pictóricas, y facilita la
introducción de estos grandes muebles,
colocados sobre o detrás de los altares (retro tabulae), capaces de albergar tanto pintura como escultura en
relieve y bulto redondo, más cercana a la realidad y por tanto más capaz de
suscitar sentimientos y emociones.
Surgen los grandes retablos, trípticos, polípticos… para relatar la vida y
milagros de los santos, protectores de las ciudades y comunidades en capillas
privadas de los templos urbanos y en ermitas y santuarios en el medio
rural.
Es la época en la que llegan los primeros grandes retablos a Cantabria
procedentes de Flandes, territorio perteneciente al ducado de Borgoña, y luego
dependiente del imperio hispano.
Nuestros puertos capitalizan el comercio castellano hacia Europa y en
contrapartida reciben grandes joyas artísticas, como el retablo de Belén de
Laredo, con excepcional escultura que
sigue los modelos de Rogier van der
Weyden, realizado en Bruselas en torno a 1440 y
Santoña, el retablo de San Bartolomé o San Jerónimo, obra de Petrus
Nicolai Morauli, de Brujas. Son los dos
únicos retablos extranjeros. El tercero será nuestro retablo del Diluvio.
A comienzo del siglo XVI, cuando ya
se ha extendido por todo el occidente europeo surge de nuevo la controversia
representativa con la reforma protestante, que eliminará todas las imágenes,
dejando inerme a media Europa. La iglesia católica tras el Concilio de Trento
(1564) impondrá nuevas normas sobre el
culto a las imágenes, distinguiendo entre las dogmáticas y la devocionales,
asegurando de este modo el conocimiento de las verdades de fe y la autoridad de
las instituciones y al mismo tiempo
fomentado la cercanía con la realidad por medio de una estética
naturalista que fomente el sentimentalismo y consolide la religiosidad popular.
Cantabria, que ya había sobresalido por su tradicional capacidad artesanal
en el trabajo de la piedra y diseño de grandes construcciones, (catedrales de
Palencia, Salamanca, Segovia, El Escorial…)
también descollará a partir de ese momento por ser la cuna de grandes
talleres de retablos, (Trasmiera, Voto, Limpias, Camargo…) que sembrarán de
retablos, mayores y laterales, toda la región y otras de la corona de Castilla.
El retablo barroco, conjuga como hemos dicho ambos propósitos: el
conocimiento dogmático, que junto con la doctrina fundamenta los principios
morales de la convivencia cristiana y al mismo tiempo la ejemplaridad de los modelos representados
en los santos, que además de prometer
protección dictan las normas diarias de referencia, -ritos, plegarias,
rogativas, romerías, costumbres…- que sostienen la religiosidad popular.
El retablo del Diluvio
Las corrientes ilustradas, las revoluciones sociales y científicas, los
grandes desastres bélicos, las colonizaciones,
la competencia de otro tipo de
religiones… provocaron desde el siglo XIX un distanciamiento entre Razón
y Fe y entre Sociedad y Religión, lo que ha supuesto la necesidad de repensar
dichas relaciones y adecuarlas a la cambiante
mentalidad de la sociedad actual.
Aunque los principios fundamentales de la religiosidad sigan siendo
equivalentes, las transformaciones culturales, a veces salvajes, obligan a
utilizar otra metodología más comprensiva de la vida moderna.
Nuestro retablo constituye una recuperación de la forma de transmisión
tradicional, ya que desde hace más de sesenta años no se habría construido ningún retablo en
Cantabria, y a la vez es la implantación
de un retablo foráneo -el tercero procedente del extranjero- y uno de los más
grandes de la región. Pero al mismo tiempo nos llama la atención sobre los
problemas globales que acucian nuestra propia existencia: la difícil
relación o convivencia de la especie
humana con su medio ambiente y su parangón con el episodio bíblico y por tanto
con la creación divina.
En el caso del retablo del Diluvio los medios siguen siendo los mismos: la
obra plástica al servicio de una transmisión de ideas que produzca una
reflexión. La pintura, la más antigua de
las artes, adopta un sistema de representación realista pero expresionista para
dotar de dramatismo emotivo a la figuración creadora de imágenes cargadas de
mensajes simbólicos o alegóricos, pero claramente relacionados con la cultura
tradicional y la dinámica realidad actual.
Nueva es la gran carga intelectual que trasmite cada uno de los
elementos representados -nacimiento,
mandamientos, evangelistas, posibles redentores…- que invitan a una profunda
reflexión y meditación, que ya de por sí es esencialmente humana y cristiana.
No cabe duda que esta donación de Daniel Ogier, supone para nuestro Museo
un extraordinario orgullo y al mismo tiempo una excelente aportación al extenso
y muy relevante patrimonio artístico religioso de nuestra región.
Enrique Campuzano
UN RETABLE
POUR NOTRE TEMPS :
La forme
du retable a été retenue afin de s’intégrer naturellement dans le style du
bâtiment mais aussi et surtout parce que, comme les portails sculptés des
cathédrales, il a une capacité directe d’illustration par la force des images.
Nous avons aujourd’hui dans la communication contemporaine une présence
continue de celles-ci aussi bien dans la société de consommation que dans celle
du jeu et de la distraction et le texte n’est souvent pas indispensable.
C’est donc
un story-board, une bande dessinée, ou un affichage sur l’histoire tragique et
tumultueuse des hommes qui est présentée ici dans un système a lecture
concentrique et verticale, une suite d’emboîtements des mythes et des croyances
qui nous ont façonnés autour du thème du déluge et donc de l’omniprésence de
l’eau.
Á une
époque, ayant tout perdu de mes croyances en l’art et traversant un désert et
au cours d’un voyage au Mont Athos, en répondant à la question quelle serait
l’ultime chose à peindre, l’eau m’était parue évidente. Depuis des décennies je
ne fais que la peupler de visages, d’objets et de signes, pour reconstituer un
monde.
En même
temps apparaît dans certaines toiles une forme noire géométrique et
énigmatique, une zone non peinte correspondant à un espace d’ignorance laissé à
l’imaginaire mais qui participe à l’action sans qu’on puisse en affirmer
l’aspect positif ou négatif, un nouveau sphinx qui prend de plus en plus de
place. Donnera-t-il un jour une réponse à la disparition de milliers d’espèces,
à la pollution, au dérèglement climatique, à la violence endémique de notre
siècle qui bascule inexorablement dans l’inconnu ?
Daniel Ogier
Daniel Ogier travaillant sur le tableau de "La mort de l'ours"
Daniel Ogier travaillant sur le tableau de "La mort de l'ours"
UN RETABLO HOY EN DIA :
La forma del retablo se ha decidido de manera que se integre naturalmente
con el estilo del edificio y al mismo tiempo y sobre todo para que, como en los
pórticos esculpidos de las catedrales, tenga una capacidad directa de
ilustración debido a la fuerza de las imágenes. Hoy en día contamos con una
presencia continua de ellas en la comunicación contemporánea tanto en la
sociedad de consumo como en el juego y la distracción y el texto a menudo no es
indispensable.
Se trata entonces de un storyboard,
un cómic, o una visualización de la historia trágica y tumultuosa de los
hombres lo que está representando aquí con un sistema de lectura concéntrica y
vertical, una serie de encajonamientos de mitos y de creencias que nos han
formado alrededor del tema del diluvio y por tanto de la omnipresencia del
agua.
En una época, en la que había perdido todas mis creencias en el arte y
atravesando un desierto pictórico, durante un viaje al monte Athos,
respondiendo a la pregunta que sería lo último que pintara, el agua me pareció
evidente. Desde hace décadas la complemento con rostros, objetos y señales,
para reconstruir un mundo.
Al mismo tiempo aparecen en algunos lienzos una forma geométrica negra y
enigmática, una zona que no está pintada que corresponde a un espacio de
ignorancia dejado a lo imaginario pero que participa de la acción sin que
podamos afirmar su aspecto positivo o negativo, una nueva efigie que ocupa cada
vez más su puesto. ¿Dará algún día una respuesta a la desaparición de miles de
especies, a la polución, al cambio climático, a la violencia endémica de
nuestro siglo que cae inexorablemente en lo desconocido?
Daniel Ogier
LECTURE DU
RETABLE:
Le retable
est posé sur une base de pierre rustique, qui présente sur la façade une
inscription prémonitoire : « Que le Seigneur te bénisse et te garde.
Qu’il te montre son visage et aie pitié de toi. Qu’il pose son regard sur toi
et te donne la paix. Que le Seigneur te bénisse », qui est la prière
franciscaine qui peut nous servir de préambule à la lecture du retable selon
l’esprit animaliste de Saint-François d’Assise.
Sur cette
base se pose une prédelle comme au Moyen Âge, montrant des serpents dans une
nature morte de fruits, dans la tradition baroque espagnole. Si c’est
l’histoire du serpent tentateur, les fruits sont abimés maintenant, un peu
pourrissants et les reptiles prolifèrent. Leur message se dévoile aux deux
bouts de la composition dans leurs contorsions qui nous redessinent l’Alpha et
l’Oméga, le début et la fin, tandis qu’au centre on pourra déchiffrer un D et
un O, initiales du peintre.
LECTURA DEL RETABLO :
El retablo está apoyado sobre una base de piedra rústica, que
presenta en su frente una premonitoria inscripción: “El Señor te bendiga y te
guarde. Te muestre su rostro y tenga piedad de ti. Te dirija su mirada y te de
la paz. El señor te bendiga”, que es la plegaria franciscana que nos puede
servir de preámbulo a la lectura del retablo conforme al espíritu animalista de
San Francisco de Asís.
Sobre esta base se asienta una predela como en la
Edad Media, mostrando serpientes sobre una
naturaleza muerta de frutas al estilo de la tradición barroca española. Si
fuera la historia de la serpiente tentadora, las frutas ahora estarían
deterioradas, un poco podridas y los reptiles proliferando en ellas. Su mensaje
se desvela en los dos extremos de la composición, contorsionándose en un dibujo del Alfa y la Omega, el principio y el
fin, mientras que en el centro se podrá descifrar una D y una O, las iniciales
del pintor.
L’histoire
continue de s’écrire en imaginant une nouvelle nativité, non pas à Bethléem
mais à Jacksonville, une ville des USA sans grand caractère, sans histoire
particulière ni avenir brillant, pourquoi pas ! Là, ce sont les mêmes
personnages, mais dans une situation bien différente. La pseudo vierge, qui n’a
gardé qu’un voile bleu, et l’ouvrier Joseph, se sont retirés au second plan,
les mains tordues de désespoir, regardant avec stupeur la couche de paille
vide, le bébé qui s’interroge sur son destin s’est réfugié derrière les
animaux : eux sont les vrais témoins, ils ont gardé le calme et la majesté.
La vache, car ce n’est pas un bœuf, nous regarde avec tendresse et l’âne de
Provence, reconnaissable à sa croix noire sur le dos, dont la légende dit que
c’est le souvenir d’avoir porté le Christ entrant à Jérusalem pour sa passion,
nous en montre les outils. L’histoire continuera en effet inexorablement,
malgré la malédiction du panier d’œufs renversés, offrande autrefois faite en
Espagne aux nouvelles accouchées et que l’on voit dans les tableaux d’adoration
des bergers. Tout est changé pour que tout continue.
Naissance à Jacksonville 2. Acrylique sur toile de 97 x 130 cm. 28-07-2019
La historia continua escribiéndose imaginando una
nueva natividad, no en Belén, sino en Jacksonville, una ciudad de EEUU sin
carácter alguno, ni historia particular, ni brillante avenir, ¿Por qué no?
Allí, están los mismos personajes, pero en una situación muy diferente. La
seudo virgen, que sólo se ha quedado con su velo azul y José, el obrero, se han
retirado a un segundo plano, las manos torcidas de desesperación, mirando con
estupor el hueco vacío en la paja: el bebé que se interroga sobre su destino se
ha refugiado detrás de los animales: ellos son los verdaderos testigos, ellos
han guardado la calma y la majestuosidad. La vaca, y no un buey, nos mira con
cariño y el burro de “La
Provence”, que se le reconoce por su cruz negra sobre el
lomo, y que la leyenda dice que es el recuerdo de haber llevado a cuestas a
Cristo al entrar en Jerusalén para la
Pasión, nos muestra los utensilios. La historia continuará
inexorablemente, a pesar del maleficio que provoca que la caja de huevos se
haya caído, ofrecimiento que se hacía en España a los recién nacidos y que
vemos en los cuadros de la adoración de los pastores. Todo está cambiado para
que todo continúe.
LES DIX
COMMANDEMENTS :
Une série
répétitive de portraits, qui sont un ensemble plus ancien, peint rapidement
après une longue abstinence picturale. C’est l’eau primitive celle de la
naissance, du baptême, de la sanctification qui inexorablement, quitte le
corps, abandonne son contenant sacré qui l’a trahit. Commandements mal compris,
mal vécus, mal appliqués et toujours niés qui ne sont pas illustrés par une
scène appropriée à leur discours, seul un visage humain et la perte fatale de
son essence même.
Les 10 commandements: Acryliques sur toiles de 116 x 89 cm. 18-12-1996
LOS DIEZ MANDAMIENTOS:
Una serie repetitiva de retratos, que pertenecen a un conjunto más antiguo,
pintados de forma rápida después de un periodo largo de abstinencia pictórica.
Es el agua primitiva la del nacimiento, la del bautizo, la de la santificación
que inexorablemente, se desprende del cuerpo, abandona su contenido sagrado que
lo ha traicionado. Mandamientos mal entendidos, mal vividos, mal aplicados y
siempre negados que no están ilustrados con una escena apropiada a su discurso,
sólo con una cara humana y la perdida fatal de su esencia misma.
LES
QUATRES EVANGELISTES :
Ils sont
des combattants. De toutes leurs forces ils luttent sauvagement contre leurs
symboles, l’aigle, le taureau, le lion et l’ange. Ils luttent contre leur
mission profonde, leur identité propre, leur devoir vital. Les animaux et
l’ange sans visage veulent les faire plier mais le combat est incertain, le
doute reste, l’issu improbable. Même investi d’une révélation capitale l’homme
est capable de retourner plutôt aux sombres aspects de son être, avec ce goût
de la mort et de la destruction qui le harcèle toujours ; peut être
l’animal sans avoir un désir d’absolu est il plus saint que lui pour ne pas
avoir cette part d’ombre. Qu’est-il donc écrit sur le bout de papier pour
lequel ils se battent avec tant de violence ?
Saint-Mattheus. Acrylique sur toile de 114 x 146 cm. 23-08-2000
Saint-Marco. Acrylique sur toile de 130 x 162 cm.01-09-2000
Saint-Lucas. Acrylique sur toile de 130 x 162 cm. 26-08-2000
Saint-Ioann Theologos. Acrylique sur toile de 114 x 146 cm. 19-08-2000
LOS CUATRO EVANGELISTAS:
Son todos combatientes. Luchan de manera salvaje con todas sus fuerzas
contra sus símbolos, el águila, el toro, el león y el ángel. Luchan contra su
misión interna, su identidad propia, su deber vital. Los animales y el ángel
sin rostro quieren ganar la batalla pero el combate es incierto, sólo queda la
duda, una salida posible. Aún siendo encargado de una revelación capital el hombre es
capaz de volver a los aspectos más oscuros de su ser, con ese gusto por la
muerte y la destrucción que le atormenta siempre; a lo mejor el animal sin
poseer un deseo absoluto es más santo que él, al no tener esa parte de
oscuridad. ¿Qué está escrito en el trozo de papel por el que luchan con tanta
violencia?
LA MORT DE
L’OURS :
La mort de
l’ours, au-dessus du radeau du Déluge, qu’elle complète, est l’image dernière
d’un monde perdu. J’ai choisi l’ours après avoir lu la légende de celui de
Saint Toribio de Liébana et afin de rester en terre de Cantabrie. J’ai imaginé
que ce drame était l’ultime folie des hommes décidés à exterminer tous les
animaux, la nature et donc eux-mêmes en fait, par jeu et inconscience, par
bravade et goût de la mort, partie intégrante de leur ADN. Les connotations et
symboles sont nombreux comme toujours. L’énorme armées d’uniformes verts, les
armes automatiques et les incroyables pièces d’artillerie évoque de nombreux
conflits depuis un siècle, les architectures militaires sont celles du Mur de
l’Atlantique, suite de bunkers, de tours de béton et de bases navales voulus
par Hitler. Il y a aussi le rire racoleur et hystérique d’un soldat du Vietnam
ou d’Irak, les étendards noirs des islamistes de Daesh, sans oublier dans ce condensé de mort les
cailloux de la lapidation sur lesquels se dresse l’ours, ses petits serrés
contre lui. Devant nous, trois enfants, un portant une sorte de mitre de
paille, comme un vestige de l’inconscient collectif, nous demandent de l’aide
et nous prennent à témoins. Ils sont comme celui qui était devant le tank place
Tian’anmen, comme la petite fille nue, brulée par le napalm, sur une route du
Vietnam.
Ils nous
crient « Ils ont mis leur sang sur nos mains, ils ont dit qu’ainsi avaient
fait leurs pères et tous leurs aïeux depuis la nuit des temps et ils ont dit
que c’était pour notre bien » symbole d’un héritage de culpabilité.
Venant du
ciel une main d’enfant sortant de l’arcade dorée pose sur la tête de l’ours
sacrifié la palme du martyre.
la mort de l'ours. Acrylique sur toile de 160 x 195 cm. 23-08-2019
LA MUERTE DEL OSO :
La muerte del oso, encima de la balsa del Diluvio que completa el retablo,
es la última imagen de un mundo perdido.
He elegido el oso después de haber leído la leyenda de Santo Toribio de Liébana
y para continuar en tierra cántabra. Imaginé que este drama era la última
locura de los hombres decididos a exterminar a todos los animales, la
naturaleza y hasta ellos mismos, como juego o de forma inconsciente, como
bravata y por gusto a la muerte, parte integrante de sus ADN. Las connotaciones
y los símbolos son numerosos como siempre. La gran armada con uniformes verdes,
las armas automáticas y las increíbles artillerías evocan muchos conflictos
desde hace un siglo, los arquitectos militares son los del Muro del Atlántico,
con la serie de bunkers, de torres de cemento y las bases navales ordenadas por
Hitler. También encontramos la risa atractiva e histérica de un soldado de
Vietnam o de Irak, los estandartes negros de los islamistas de Daesh, sin
olvidar en este conjunto de muerte las piedras de la lapidación sobre las que
aparece el oso, sus crías agrupadas contra él. Delante, los tres niños, de los
cuales uno, llevando una especie de mitra de paja, como un vestigio del
inconsciente colectivo, nos piden ayuda y nos toman por testigos. Son como el
que estaba delante del tanque en la plaza Tian’anmen, como la niña desnuda,
quemada por el napalm, en una carretera de Vietnam. Nos gritan « Han puesto su
sangre en nuestras manos, decían que a sus padres y a todos sus antepasados les
habían hecho lo mismo desde siempre y decían que era por nuestro bien »,
símbolo de la culpabilidad heredada. Viniendo del cielo una mano infantil sale de la arcada dorada y coloca sobre la
cabeza del oso sacrificado la palma del martirio.
SAINT
CHRISTOPHE :
Tout en
haut, est placé le Saint-Christophe, combattant terrible des eaux, il se livre
aussi à un duel avec l’enfant dans une étreinte incertaine. C’est le moment où
tout va se jouer entre l’amour et la violence destructrice.
Ce
magnifique géant est souvent peint à l’entrée des églises espagnoles et il se
trouve à la cathédrale de Las Palmas aux Canaries une statue baroque de ce
saint que je vais saluer chaque fois. L’échange de regard entre l’Enfant juché
sur ses épaules et le colosse est pathétique, dans un mélange d’interrogation
et de découverte malgré la peur. Placé en sauveur au sommet de la composition
ce passeur, plein de force, représente le dernier recours, le sursaut, la
résistance dans un combat pour sauver ceux même qui ne veulent pas l’être.
Espoir, tout même.
Cristoforos 2. Acrylique sur toile de 130 x 195 cm. 11-01-1997
SAN CRISTOBAL :
En el ático, está situado San Cristóbal, combatiente terrible de las aguas,
desafiando al joven en duelo con un abrazo incierto. Es el momento en que todo
va a decidirse entre el amor y la violencia destructora. Este gigante magnífico
suele estar pintado en las entradas de las iglesias y en la catedral de Las
Palmas en Canarias se encuentra una escultura barroca de ese santo que yo
saludo cada vez que voy. El intercambio de miradas entre el Niño sentado en sus
hombros y el coloso es patética, entre una mezcla de interrogación y de
descubrimiento a pesar del miedo. Puesto como un salvador en lo alto de la
composición este transportista, lleno de fuerza, representa el último recurso,
el sobresalto, la resistencia en un combate para salvar a los que no quieren
ser salvados. Esperanza, a pesar de todo.
LE DÉLUGE :
Le thème
proposé par la grande toile centrale est le « Déluge » autour duquel
se concentrent toutes les toiles en un retable qui porte son nom. S’il est tiré
de la Bible, ce sujet trouve une nouvelle lecture bien réelle dans le cadre du
réchauffement climatique et de la disparition programmée des espèces.
S’inspirant
du célèbre tableau de Géricault, « Le radeau de La Méduse »
représentant l’histoire vraie de naufragés perdus en mer et apercevant une
voile à l’horizon, la proposition devient l’ultime sauvetage des animaux
échappant au cataclysme et sauvant eux-mêmes les vestiges de notre
spiritualité. L’horizon est bousculé par l’énorme masse des eaux déferlantes
alors que le radeau hésite à s’envoler au-dessus de la crête des vagues.
Dans cette
mêlée héroïque chacun est un élément indispensable à la constitution de cette
nouvelle cellule de vie qui va se développer et grandir pour créer un nouveau
monde. On ne tient plus compte des anciennes querelles animales et le lion,
retient sans arrière pensée gastronomique le cochon et le mouton tandis que
l’ours maintient d’un coup de patte vigoureux le crocodile tenté par un retour
téméraire à l’eau. D’autres, comme le chien, les poules et les canards, sont
confiants et calmes comme dans une cour de ferme. Autre chose pour nos
félins : la panthère, loin de sa brousse, connaît la peur et le chat son
petit cousin crache et miaule, accroché sur le dos du cheval.
Tous sont
les gardiens des ultimes traces de notre humanité, le tabernacle est le cœur de
l’embarcation, sans signe particulier y faisant référence, il est l’âme
profonde de toutes les religions. Autour, les symboles sont les ultimes trésors
sauvés du jeu destructeur des hommes. Près du cochon, bien sur, la canne de
Saint-Antoine, le Tau, gravé à son initiale, sous la patte du lion de Saint-Marc
le « Botafumeiro » de Santiago, croix, crosses et candélabres
célébrant l’église triomphante tandis que sont placés en proue, conjurant le
destin et infaillible boussole, les reliquaires les plus précieux ;
l’antique croix burgonde du XIIIème siècle aux statues de bronze usées par les
baisers des croyants, le ciboire d’or ciselé, l’ostensoir du Pérou dont le
centre vide nous montrant et la mer et le ciel oppose les formes de vie à
celles de la destruction.
Au-dessus,
c’est le poste d’observation, la hune dominant les grandes voiles de cette
nouvelle caravelle à la découverte du nouveau monde. Le cheval héroïque, dans
ses travaux des champs comme au cœur des batailles, se cabre. Au-delà de la
force du noyau central, sur son dos, sont réunis et l’intelligence et
l’intuition. La chouette d’or d’Athéna, immobile, scrute l’espace infini et
conseille les deux singes agiles et dynamiques qui agitent un linge blanc.
Mais, ce n’est pas pour être reconnu par un bateau de passage, c’est pour
indiquer une direction, et cette direction est « droit devant ».
Dominant la scène l’Ara multicolore répète les ordres. Au creux d’une vague le
dernier homme disparaît, étranger à l’aventure, perdu pour tous.
DANIEL
OGIER
Octobre 2019
EL DILUVIO:
El tema propuesto en el gran lienzo central es el del « Diluvio »
en torno al cual se concentran todos los lienzos en un retablo que lleva su
nombre. Tomado de la Biblia,
el tema encuentra una nueva lectura bien real en el marco actual del
calentamiento climático y la desaparición programada de las especies.
Inspirándose en el famoso cuadro de Géricault, « La balsa de La Méduse » que
representa la verdadera historia de los náufragos perdidos en el mar que
divisan una vela en el horizonte, la proposición se convierte en el último
rescate de los animales escapando al cataclismo y salvando ellos mismos los
vestigios de nuestra espiritualidad. El horizonte esta revuelto debido a la
enorme masa de agua que se aproxima mientras, la balsa emprende el vuelo por
encima de la cresta de las olas.
En esta mezcla heroica cada uno es un elemento indispensable para la
constitución de esta nueva célula de vida que se va a desarrollar y agrandar
para crear un mundo nuevo. Ya no tendremos en cuenta las antiguas polémicas
entre los animales y el león retiene sin segundas intenciones
gastronómicas al cerdo y a la oveja
mientras que el oso atrapa vigorosamente con la pata al cocodrilo tentado por
un tímido regreso al agua.
Otros, como el perro, las gallinas y los patos, tienen confianza y calma
como en una granja. No ocurre lo mismo con nuestros felinos: la pantera, lejos
de su selva, tiene miedo y el gato, su primito, gruñe y maúlla colgado sobre el
lomo del caballo. Todos protegen los últimos indicios de nuestra humanidad; el
tabernáculo es el corazón de la embarcación, sin signo particular y como
referencia es el alma profunda de todas las religiones. Alrededor, los símbolos
son los últimos tesoros salvados del juego destructivo de los hombres. Cerca
del cerdo, evidentemente, el bastón de San Antonio, la Tau, grabado con sus
iniciales. Bajo la pata del león de San Marcos aparece el Botafumeiro de
Santiago. Cruz, cruces y candelabros celebran el triunfo de la Iglesia mientras que se
posicionan en proa, conjurando al destino e infalible brújula, los relicarios más
preciados; la antigua cruz burgundia del siglo XIII con estatuas de bronce
gastadas, debido a los besos de los creyentes, el copón de oro cincelado, el
ostensorio de Perú, cuyo centro vacío nos muestra tanto el mar como el cielo,
opone las formas de vida a las de la destrucción.
Encima está el puesto de observación, la cofa, dominando las grandes velas
de esta nueva carabela hacia el descubrimiento del nuevo mundo. El heroico
caballo, como en sus labores del campo o en plena batalla, se encabrita. Más
allá de la fuerza del núcleo central, sobre su lomo, se reúnen tanto la
inteligencia, tanto la intuición. La lechuza de oro de Atenea, inmóvil, escruta
el espacio infinito y aconseja a los dos monos ágiles y dinámicos que hagan
señales con un paño blanco. Pero, no es para que les reconozcan los de un barco
que pase, es para indicar una dirección: « todo derecho ». Dominando
la escena el guacamayo multicolor repite las órdenes. Bajo una ola, el último
hombre desaparece, extranjero a la aventura, perdido de todos.
DANIEL OGIER
Octubre
2019
MONTAGE DU RETABLE DU DÉLUGE:
INAUGURATION DU RETABLE DU DÉLUGE LE 16 NOVEMBRE 2019:
CONFÉRENCE:
ENRIQUE CAMPUZANO. Directeur du Musée Diocésain "Regina Coeli" de Santillana del Mar.
JORGE RODRIGUEZ DE RIVERA. Comissaire de l'événement
DANIEL OGIER. Artiste
Vidéo réalisé par Pipi Campuzano le 16 novembre 2019.
Daniel Ogier, Jorge Rodriguez de Rivera et Enrique Campuzano lors de la présentation au public du Retable du Déluge.
Monsieur l’Évêque de Santander Manuel Sanchez Monge, le directeur du Musée Diocésain "Regina Coeli' de Santillana del Mar Enrique Campuzano, Jorge Rodriguez de Rivera, commissaire de l'événement et l'artiste Daniel Ogier.
Le musicien Antonio Noguera en train de jouer lors de l'inauguration.
Enrique Campuzano expliquant le Retable
Le commissaire Jorge Rodriguez de Rivera expliquant le Retable
Daniel Ogier, Esther Garcia Portugués, Xavier Roura et Jorge Rodriguez de Rivera
Carmen Carrion avec Daniel Ogier et à droite Pilar, Daniel, Jorge et José Melian
Alma Campuzano et Daniel Ogier
Luis Pacheco, José Antonio Gomez et daniel Ogier
Ana Vega Bolivar, Virginia Fernandez Bolivar, Daniel Ogier, Jorge Rodriguez de Rivera, Maty Garcia Lostal et Pilar Cabezudo Gonzalez
Minuchi Diaz Acebal, Daniel Ogier et Luis Pacheco Peral
Quelques jours avant l'inauguration sont venus voir le Retable José Manuel Ortiz del Solar, délégué du patrimoine de l'évêché de Santander accompagné de José Maria Cuena
En même temps étaient exposés dans le Musée Diocésain quelques dessins préparatoires
pour le Retable du Déluge.
Emisión "España en Comunidades" en la TVE Nacional el 21 de diciembre de 2019